Vous l’attendiez (ou pas), la voici, la voilà : une revue complète de mes achats vestimentaire 2020. Qu’est ce que j’ai acheté ? Pour quel montant ? Ai-je rempli mes objectifs ?
Etant une ancienne accro-du-shopping, j’ai adopté d’autres façons de consommer la mode après m’être rendue compte de mon addiction, des dépenses et surtout de l’impact environnemental que cela engendre. Je vous livre donc ici une liste de mes achats où j’analyse, j’étudie les points positifs comme négatifs et je me détermine de nouveaux objectifs pour cette année. Pour rappel, en 2019 :
- Le montant total de mes dépenses s’élevait à environ 2 276€
- Parmi ces achats, 39% provenaient de la fast-fashion, 33% concernaient de la seconde main, 20% représentaient des marques éco responsables, 8% étaient issus de marques spécialisées pour les petits gabarit/sur-mesure
- Je m’étais fixée de réduire moitié le nombre d’article entrant dans mon dressing, soit 27 articles maximum (54 articles vestimentaires acquéri en 2019)
- Je souhaitais favoriser d’avantage la seconde main ainsi que les marques engagées
– La fameuse liste –
Si vous êtes également dans un objectif de mieux consommer, de réduire vos dépenses, le système du listing est un très bon outil. Il va vous permettre de constater vos dépenses réelles dans un domaine, un peu comme une prise de conscience. Vous pourrez ainsi étudier au fur et à mesure des années votre évolution.

– Le constat –
Dans Quel(s) type(s) d’article(s) ai-je le plus dépensé ?
Clairement, ça me fait toujours autant peur quand je vois une liste encore aussi longue. Le changement radical est moins rapide que prévu. STOP ! J’arrête de culpabiliser, parce que j’ai pu renouveler une bonne partie de ma garde robe : en l’occurence j’y vois une passion dévouée pour les pulls où j’ai surtout misé sur la qualité (laine, cachemire principalement) une passion pour les chaussettes également (cela faisait des années que je n’en avais pas acheté) ainsi qu’un renouvellement de mes sous-vêtements.
Au total, les dépenses s’élèvent à 1464,95€. Une différence de plus de 700€ par rapport à 2019. C’est bien, ça diminue. De plus en 2020, j’ai réussi à revendre une partie de mon dressing pour environ 800€. Mais j’ai aussi fait des erreurs d’achat (problème de taille principalement) que j’ai soit réussi à revendre à perte ou en attente d’un montant de 150€. Donc au final après ces précisions, je m’en sors pour 1615€, soit 660€ environ de dépenses en moins par rapport à l’année 2019. Et grâce à mes ventes, j’ai réellement dépensé 814,95€ sur l’année (Je crois que je vous ai perdu avec mes calculs).
ai-je respecté la règle de l’équilibre ?
Dans un objectif de dressing plus minimaliste, se fixer la règle du « un entrant = un sortant » est une bonne solution afin de le maîtriser. Cela participe à faire régulièrement le tri et se questionner si un article n’a pas été porté depuis un moment. Sur 2020, j’ai dû vendre approximativement 45 articles (d’autres ne se sont pas encore vendus…). Quand on regarde la liste de mes achats, 57 nouveaux articles sont arrivés dans mon dressing. Dans mon calcul une paire de chaussette compte comme 1 article, pour un ensemble de lingerie (culotte + soutien gorge) je compte 2 articles. Ça grimpe vite ! Il y a donc un écart d’une dizaine d’article en surplus, mais difficile d’établir le compte comme il reste une partie de mes vêtements mis en vente.
Je n’ai pas respecté mon objectif de limiter le nombre de nouvel achat à 27 articles maximum. Je reste comme l’année dernière aux alentours de 50 nouveaux articles. Un bémol mais pourtant nécessaire au renouvellement de mes sous-vêtements (je me suis séparée d’une grande partie de soutien-gorge à armature & push up, ainsi que des bas à la dentelle abimée), de pulls (j’avais principalement du coton, une matière pas vraiment adaptés pour les qualités attendues d’un pull, à savoir : tenir chaud), de chaussettes (vieilles paires usées avec les frottements, aucune paire de chaussettes adaptées pour l’hiver, j’avais uniquement des socquettes en coton, un comble car j’ai toujours les extrémités froides…) et de T-shirts (anciens t-shirts déformés, troués et raccommodés).
où me suis-je procuré ces nouveaux articles ?

J’ai découpé mes achats en 3 grandes catégories :
- 14% de mes achats proviennent encore de la fast fashion ou magasins apparentés. Ce n’est pas toujours possible d’acheter éthique, nous n’avons pas toutes les même moyens. D’ailleurs je continue de consommer des marques de fast-fashion de seconde main. Le plus important reste d’acquérir des articles que vous allez porter longtemps, à plusieurs reprises, plutôt que de les délaisser dans votre dressing. J’ai carrément réduis de moitié mes achats via les enseignes de fast-fashion, ce qui est un bon point.
- 37% de mes vêtements proviennent de seconde main. Une alternative que j’ai totalement adopté et qui est devenu mon style de vie : privilégier les objets/articles non neufs en priorité. Ces achats se font principalement via la plateforme Vinted, mais aussi auprès d’Emmaüs ou de friperie. Auparavant je trouvais cela dérangeant de m’habiller avec des vêtements déjà portés. Depuis deux ans, c’est devenu mon quotidien et j’adore dénicher des accessoires ou pièces vintage histoire de dynamiser une tenue basique. Comparé à l’année dernière, je reste sur la même tendance.
- 49% de mes dépenses sont issus de marques éco responsables. Ce type de dépense a fortement augmenté par rapport à l’année dernière. Au vu de la diminution de mes achats issus de la fast-fashion et de cette hausse, je remplis haut la main un de mes objectifs fixés. Parmis ces dépenses, 39% m’ont été offertes par le biais d’évènements spéciaux (anniversaire, noël) ou via des collaborations avec des marques.
J’ai supprimé la rubrique des achats sur mesure car seulement deux achats Not Perfect Linen s’intégraient dans la catégorie marque éco responsable (vêtements en lin, fabriqués à la commande avec possibilité d’ajuster les mesures).
– les erreurs –
Concernant les erreurs d’achat, j’ai perdu 150€ par rapport à des problèmes de taille. En effet, le principal risque que vous encourrez en achetant sur Vinted c’est d’être déçue du rendu, que la taille ne soit pas adaptée car on ne peut pas essayer l’article (le gros bémol de ce genre de plate-forme).
Attention, une nouvelle dépendance peut naître également : l’addiction à Vinted. Vous avez le sentiment de mieux consommer les vêtements car vous ne créez pas de nouvelle matière. Vous réutilisez un article donc vous limitez votre impact sur la planète. Cependant on a tendance à oublier un certain détail, celui de la livraison et du transport des colis.
– mes objectifs –
Pour cette année, je souhaite avant tout me fixer des objectifs concrets et réalisables car j’avais visé un peu haut la dernière fois. J’aimerais ne pas dépasser les 1 200€ en terme de budget. Continuer la seconde main raisonnablement et quelques achats éco responsables. Je ne pense pas pouvoir arrêter d’acheter car cela reste un plaisir, et parfois un renouvellement est nécessaire vis à vis de l’usure. Je souhaite poursuivre dans mon #objectifdressingminimaliste : simplifier mon dressing, le rendre plus sobre, privilégier les basiques avec des pièces/accessoires vintage ou d’inspiration rétro.
Avez-vous commencé à vous fixer des objectifs ? Avez-vous constaté de grands changements ?
Mais oui, moi je l’attendais, cet article ! 🙂 Celui de 2020 m’avait fait découvrir ton blog et ta démarche – je t’imite depuis et j’aime beaucoup visualiser mes achats : pour ma part, j’ai ajouté à mon tableau excel, les bijoux, et j’ai finalement supprimé la catégorie cosméto qui alourdissait trop le bilan !!. Bravo Pauline pour ce bel effort et les détails de ton analyse sur ta conduite d’achat, très agréables à lire et à transposer à ses propres pratiques.
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Merci Justine, ça me fait chaud au cœur 🙏 je suis ravie de t’aider à revoir ta consommation de vêtements. Tu pourras me faire ton bilan l’année prochaine 😉 (ça voudras dire aussi que j’ai réussi 💪) J’hésitais également à faire un bilan sur les produits de beauté car c’est aussi un budget plus ou moins important selon les jours… Mais j’ai abandonné sinon j’aurais pu continuer avec un bilan déco, un bilan alimentation… (maniaque du contrôle 🤣)
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Eh bien tu peux être fière dans ton objectif parce que même si tu as dépensé une belle somme elle reste moindre que l’année précédente et tu t’es séparé d’articles que tu as vendu. Il ne faut pas culpabiliser et rester fière de ce bilan 2020 😊
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Merci Marion, mes objectifs étaient bien trop élevés. Je suis tout de même sur la pente descendante donc ce n’est que du positif
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J’aime beaucoup ton article très enrichissant. Je vais me lancer aussi pour faire un bilan vestimentaire. (Pas facile cette année car enceinte) je ne pense pas être acheteuse convulsive (je déteste avoir trop de vêtements) mais je craque régulièrement et pas toujours sur les marques éthiques. À voir sur l’année combien je dépense en vêtements peut ouvrir les yeux. Tu répertories tes dépenses dans un tableau Excel ou dans un carnet papier?
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Coucou Lucie 🙂
Ca dépend, l’année dernière j’avais commencé sur un carnet papier puis j’avais tout remis directement sur page dans mon ordinateur pour pouvoir l’avoir sous la main plus facilement. Mais c’est toi qui voit selon tes préférences… Le tableau Excel est un excellent outil pour calculer directement les montants au fur et à mesure 😉
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